FOXY BRONX

HUMAN CYCLONE (THE)

Ginza Miteguy (1959), en référence au surnom d’Akira Kobayashi « Dynamite Guy », le décrivant comme un héros bouillonnant pouvant exploser sa rage à tout moment, est le premier opus des Ginza Senpuji (Ginza Whirlwind) qui compteront six films de 1959 à 1963.
A la même période, parallèlement à la saga du réalisateur vétéran Hiroshi Noguchi, l’idole montante de la Nikkatsu tournera consécutivement une quinzaine de films dédiés respectivement aux séries du guitariste errant Wataridori (9 films) et du vagabond bohême Nagaremono (5 films).

The Human Cyclone introduit le dur à cuir de Ginza dans un Tokyo noctambule, pour une intrigue situant une grande partie de son action au Monaco, un cabaret en construction financé par la revente sur le marché noir de gros diamants en provenance d’un trésor de guerre détourné par des mafieux chinois. Kobayashi incarne le justicier Takuya qui, avec l’aide d’un informateur incarné par Joe Shishido, aidera la jeune Akiko (Ruriko Asaoko) à venger son père, assassiné et spollié des pierres précieuses par le gang propriétaire du Monaco.

Kobayashi, héros romantique, chante le thème principal de ce Human Cyclone un peu routinier qui ne se distingue de la production tournée à la même période que part une belle scène de club finale et par une courte escapade filmée à Hong Kong.
L’acteur entamera à l’époque une aventure avec sa partenaire, la populaire actrice Ruriko Asaoka, avec laquelle il formera un couple mythique lors du tournage de la prolifique série des Wataridori.
On notera enfin, que son buddie, le juvénile Joe Shishido, n’était pas encore affublé ici de ses fameuses bajoues artificielles qui feront son succès par la suite dans les films de yakuzas des sixties.

GINZA MITEGUY

GINZA MITEGUY

GINZA MITEGUY

GINZA MITEGUY