FOXY BRONX

ROAD TO FORT ALAMO (THE)

Bud (Ken Clark), un cow boy solitaire errant, ruiné suite à la perte de son ranch, découvre, dans la sacoche d’un officier de cavalerie mourant, une autorisation de prélèvement bancaire permettant de retirer la coquette somme de 150.000$, un pactole dédié à la solde des soldats de l’armée nordiste.

Pour récupérer l’argent, le baroudeur décide de s’associer avec une bande de malfaiteurs grimés en soldat yankees mais à l’intérieur de la banque l’opération tourne rapidement au jeu de massacre.

Trahi par Carson (Michel Lemoine), le chef des voleurs, et laissé pour mort suite à une attaque d’indiens, Bud est recueilli par un régiment de l’Union chargé d’escorter un convoi de femmes de soldats jusqu’au fort Alamo.

Sous la fausse identité d’un lieutenant, notre héros parvient à donner le change quelques temps mais sa couverture est finalement trahie par la sagacité d’un vieux sergent (Gustavo De Nardo). Ce dernier, voyant en Bud son seul espoir d’échapper à une mort certaine, suite à l’attaque de leur campement par les indiens, décide de ne rien révéler à sa hiérarchie.

Parti chercher des renforts, Bud sauvera, au péril de sa vie et après maintes péripéties, ses compagnons désarmés face aux assauts des peaux rouges et récupérera le précieux butin, éparpillé dans la rivière à la merci des griffes du fourbe Carson.

Amitiés viriles, nobles sentiments, jeune première en détresse, tous les clichés du bon vieux western à l’Américaine sont rassemblés par Mario Bava (caché ici sous l’alias de John Old) pour un travail de commande, certes des plus routinier sur le fond, mais sur la forme dotée d’une intrigue conçue sans temps mort. A la même période où Sergio Leone filme les prémisses de ce qui sera la grande épopée du western spaghetti, La Strada Per Fort Alamo aka Arizona Bill (1964), production franco-italienne fauchée, avec ses montagnes en carton peint, ses cactus factices et son air de déjà vu, peine tout de même à trouver son souffle.

Un Bava mineur restant un Bava, tous les défauts de cette petite série B, emprunte du charme rétro bleuté et suranné de ses nuits américaines, trouveront certainement des circonstances atténuantes auprès des inconditionnels du maestro.

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO

LA STRADA PER FORT ALAMO